Pourquoi Zuck démolit Apple Vision Pro ?
Quand un dirigeant monte sur le ring pour résister à un concurrent, et pourquoi l'IA va muscler les combats de com.
« Un meilleur produit, point final. »
Voici comment Mark Zuckerberg compare ses lunettes connectées à celles de l’Apple Vision Pro.
Il affirme que le Quest 3 de Meta est supérieur, tant en termes de rapport qualité-prix que de performance générale.
Malgré son prix sept fois inférieur, le Quest 3 offre, selon lui, une meilleure expérience utilisateur grâce à son confort accru, son poids plus léger, un champ de vision plus large, et un écran plus lumineux. Il reconnaît la haute résolution d'écran du Vision Pro mais maintient que le Quest 3 assure une meilleure liberté de mouvement et une expérience globale supérieure.
« Zuckerberg pensera toujours qu’il a raison, et que tous les autres ont tort », résume Ben Mezrich, l’auteur du livre qui a inspiré le film «The Social Network».
On comprend son envie de promouvoir son produit. Il voulait être le leader de ce marché depuis 10 ans, dès l’achat par Facebook d’Oculus VR pour 2 milliards de dollars en 2014.
À l'époque, Mark voyait la réalité virtuelle (VR) comme la prochaine grande plateforme après les appareils mobiles, avec le potentiel de changer de nombreux aspects de la vie quotidienne, des loisirs à l'éducation, en passant par les communications et les affaires.
Facebook envisageait la réalité virtuelle comme un moyen d'étendre ses offres au-delà des réseaux sociaux traditionnels, en permettant aux utilisateurs de partager des expériences immersives et interactives.
D’où ses investissements dans Oculus, dans Within, société de fitness virtuel, ou Luxexcel, une entreprise de lunettes intelligentes, ainsi que les 20 milliards dans le développement du métavers.
La vision de Zuck devient réalité…
Mais Apple semble avoir créé l’outil “game changer”, celui qui dominera le marché, ce qui complique largement le désir hégémonique de Méta sur la réalité virtuelle .
Ce n’est pas la première fois qu’Apple crée le marché
« 500 dollars pour un téléphone complètement subventionné et avec un forfait ? C'est le téléphone le plus cher que j'ai jamais vu ! Et il n'intéressera pas les professionnels parce qu'il n'a pas de clavier ! », disait l'ancien PDG de Microsoft Steve Ballmer en 2007 sur l’Iphone.
À cette époque, Microsoft dominait le marché des systèmes d'exploitation pour ordinateurs avec Windows, et Ballmer croyait que l'approche de Microsoft en matière de smartphones, basée sur le système d'exploitation Windows Mobile, était supérieure en offrant plus de flexibilité aux fabricants de matériel et aux entreprises.
Échec complet : Windows Phone ne séduit aujourd’hui que 3,5% des Américains.
Car l'iPhone a révolutionné l'industrie du smartphone grâce à son interface utilisateur innovante basée sur un écran tactile, son intégration étroite du matériel et du logiciel, et sa boutique d'applications, l'App Store, créant un nouvel écosystème d'applications mobiles.
En 2024, l'iPhone d'Apple détient une part de marché de 61,3% dans l'industrie des smartphones aux États-Unis, une vraie position dominante sur le marché américain.
The Winner Takes it All
Une fois l’Iphone lancé, le marché a été pris en 3 ans.
L’accélération se faisant avec la sortie de l’Iphone 3G utilisant le réseau 3G.
Quest et Blackberry, même avenir ?
Vision Pro est la première version d’Apple, sur un marché modeste de moins de 10 milliards de CA pour les lunettes connectées vs 500 milliards pour les mobiles…
Si l’histoire se répète, le marché va exploser en 2025-28. Il devient indispensable pour Zuck de ne pas se faire distancer, comme Blackberry par Apple en 2008.
Devinez quelles sont les forces actuelles de l’Apple Pro Vision ?
Son interface utilisateur innovante, son intégration étroite avec le matériel Apple, et sa boutique d'applications... Tel l’Iphone en 2007. Tout est là pour réussir le pari d’un nouvel outil qui va nous équiper massivement.
Zuckerberg a donc décidé de taper fort, en s’affichant personnellement.
Personnal Branding
Sam Altman pour Open Ai. Xavier Niel pour Free. Tim Cook pour Apple. Elon Musk pour Space X, Tesla et X.
Chacun de ces dirigeants prend la parole pour sa société, afin d’amplifier sa communication.
S’exposer ainsi est une arme surpuissante à l’heure des réseaux sociaux. Tous ces dirigeants sont suivis par des millions de followers.
Quand ils communiquent chaque semaine sur une nouveauté ou innovation, ils touchent directement leurs publics et assurent ainsi la meilleure communication, sans le biais des médias.
Or cette communication va s’amplifier considérablement ces prochaines années… Grâce à l’IA générative.
L’explosion de la communication d’entreprise avec l’IA.
Pour un dirigeant, trouver les bons mots, les images ou vidéos adéquats, tout en étant pro, c’est un budget et surtout c’est chronophage.
La génération de ces contenus étant désormais facilitée comme jamais, il devient simple pour tous les CEO d’amplifier dès que nécessaire leur propre communication.
On va donc assister ces prochaines années à une démultiplication de ces contenus personnels et professionnels, avec des codes bien différents de ceux qui ont existé depuis des années, pendant que nous serons dans nos fauteuils connectés sur nos lunettes :)
Vous avez aimé cette newsletter ?
→ Partagez là ou envoyez moi un message :)
Vous voulez vous former ou former vos équipes ?
Faite comme le Groupe Eram :
80 collaborateurs des métiers de la communication, du marketing et du web ont été formés par Everywhere Anytime (👋 Ghislain LABAY, Gilles Guerraz, Juliann Podlunsek).
Au programme ?
🚀 Une demi-journée "théorie et acculturation",
🚀 Une journée de mise en pratique des IA génératives textes, photos ou vidéos !
Le but ?
👉 Ouvrir le champ des possibles offert par les IA génératives,
👉 Simplifier nos tâches quotidiennes, en augmentant l’efficacité de chacun,
👉 Mais aussi et surtout : savoir comment utiliser les IA, de façon éthique et responsable !
A très vite !
Yann
Yann@everywhere-anytime.com et 06 19 57 44 40
